Tous les articles par vpoulain

Continuité à la maison : conseils aux parents (cycle 2)

Continuité pédagogique : des ressources pour prolonger l’école à la maison pendant le confinement

 

C’est possible d’aider mon enfant à apprendre l’anglais si je ne parle pas anglais moi-même ?

Oui, avec de l’aide

C’est bien sûr plus compliqué, mais pas impossible.

Appuyez-vous sur les ressources qui vous sont proposées ici.

Vous trouverez des documents audios à écouter avec votre enfant : une personne anglophone qui s’adresse à lui, mais aussi des chansons à écouter et à chanter, des vidéos à regarder…

Je parle un peu anglais, mais mon accent est mauvais !

Vérifiez et entraînez-vous

Si vous avez des doutes sur la prononciation des mots en anglais, des outils en ligne vous permettent de la vérifier :

– WordReference.com : dictionnaire en ligne avec possibilité d’écoute des mots et transcription phonétique

– Google traduction : permet d’entendre les mots ou les phrases que vous indiquez

– appliLV : une appli en ligne avec des mots, phrases et consignes de classe à écouter pour s’entraîner

Si je fais de l’anglais une fois par semaine avec mon enfant, ça suffit ?

Non

Une langue vivante s’apprend en la pratiquant le plus souvent possible.

C’est très long et très difficile d’apprendre une langue vivante étrangère, mais nous en sommes tous capables. Les jeunes enfants bien plus que les adultes.

Un principe à respecter : faire des temps d’apprentissage et d’entraînement assez courts (15 à 20 minutes c’est bien) mais ludiques (on apprend beaucoup en s’amusant) et très fréquents (tous les jours ce serait parfait !).

Les ressources et activités qui vous seront proposées ici ne sont pas à utiliser en une seule fois.

L’apprentissage d’une langue nécessite de revoir sans cesse ce qui a été vu. Les enfants mémorisent très vite les mots nouveaux, mais ils les oublient tout aussi vite. La solution : les entendre et les utiliser à nouveau très régulièrement.

Faut-il écrire les mots et les phrases en anglais ?

Non

Au cycle 2 (CP, CE1, CE2), le travail en anglais se fait presque uniquement à l’oral.

Il ne doit donc y avoir que très peu d’écrit.

La forme écrite des mots ou des petites phrases à mémoriser n’est montrée que lorsque la prononciation et l’accentuation des mots sont bien installées.

Faut-il traduire en français ?

Ce n’est pas nécessaire, mais…

Dans les activités que vous allez faire avec vos enfants, il n’est pas nécessaire de tout traduire en français.

Quand on apprend une langue, on ne communique pas qu’avec les mots. Les gestes, les mimiques, des dessins, des images, des objets, des actions aident aussi à comprendre. Il ne faut pas hésiter à les utiliser.

Par contre, à la fin de votre temps de travail en anglais à la maison, prenez un petit moment avec votre enfant pour redire avec lui ce que vous avez fait, les mots et les phrases en anglais que vous avez utilisés. Vous pouvez à ce moment-là les traduire pour être sûr que tout est bien compris.

C’est utile d’écouter des histoires si mon enfant ne comprend pas tout ?

Oui

Dans les histoires qui seront proposées, votre enfant ne comprendra sûrement pas tout, peut-être même qu’une petite partie.

Rappelez-vous quand votre enfant était tout petit : comprenait-il les histoires que vous lui racontiez à 100% ? Maîtrisait-il déjà tout le vocabulaire, toutes les formules syntaxiques des contes et des albums ? Non, bien sûr. Cela ne l’empêchait pas pour autant de comprendre et d’apprécier.

L’écoute, la mémorisation et la répétition sont très importantes pour apprendre une langue.

Ecouter des chansons, des comptines, des dessins animés en anglais contribue à faire acquérir les sonorités et l’accent de la langue. Il ne faut pas s’en priver !

Défis anglais 2020 : SM2

Spring Mission #2

Avez-vous lu sur ce site l’article Défis anglais : conseils aux enseignants ?  Celui-ci vous donne des précisions et conseils qui seront utiles pour toute la durée des Défis.

Ecoutez l’histoire

Une version animée et courte (2’30) du conte Goldilocks and the Three Bears vous est proposée. Même si les élèves ne comprennent pas tout, ils retrouveront le fil de l’histoire.

Elle est accessible sur la page Mission. Vous pouvez aussi la télécharger ici.

Un document vous est proposé pour présenter les principaux personnages : ici.

Apprendre à désigner un objet, un personnage

Voici un paperboard interactif à utiliser avec OpenBoard. Il contient images et sons pour présenter les personnages, le lexique de l’histoire et les tailles : ici.

En voici une version .pdf, sans les fichiers sons : ici.

Cet outil vous permet de faire pratiquer des jeux de compréhension / production orale avec les élèves.

Tournures syntaxiques
Lexique
What’s this ?

It’s a small bowl.

It’s a very big bed.

The big bear is yellow.

 

 

personnages : Goldilocks, the three bears, daddy bear, mumy bear, baby bear

objets : a bowl, a chair, a bed

couleurs : red, blue, yellow, greeen

tailles : small, big, very big

Mission à réaliser

A la fin de la séquence, les élèves doivent écouter des consignes audios en anglais et colorier de la bonne couleur, les bons objets ou personnages.

– les consignes audios :

– le document à imprimer pour les élèves :

Défis anglais : Spring Mission#2

Goldilocks and the three bears

Découvrez cette semaine l’histoire de « Boucle d’Or et les Trois Ours », en anglais.

Vous apprendrez (ou reverrez) les tailles et quelques couleurs avec les Trois Ours.

Votre mission sera d’écouter attentivement des consignes en anglais pour colorier correctement les objets de l’histoire !

Regardez et écoutez l’histoire :

 

Commencer l’enseignement de l’anglais en maternelle

De manière à mettre en œuvre les préconisations ministérielles en matière d’apprentissage précoce des LVE, le groupe départemental LVE 71 propose ici des ressources pour une initiation à l’anglais à l’école maternelle.

Ces documents constituent une forme de progression sur 5 périodes, mais les ressources et activités pourront être mises en œuvre en fonction des projets de classe.

période 1 période 2 période 3
période 4 période 5

La circulaire de rentrée 2019 souligne la nécessité de conforter l’enseignement précoce des langues vivantes étrangères. Cette circulaire s’accompagne de recommandations pédagogiques visant spécifiquement les LVE à l’école maternelle.

L’éveil à la diversité linguistique en maternelle doit se déployer en deux volets :

  • l’éveil à la diversité linguistique
  • la découverte et le début d’apprentissage d’une langue étrangère spécifique

Ce premier apprentissage d’une langue étrangère doit se faire dans la logique du parcours linguistique de l’élève tout au long de sa scolarité, en lien avec le CP.

Il est particulièrement important de profiter des capacités auditives et articulatoires des jeunes élèves pour les amener à entendre et reproduire les sons de la langue étrangère, à en reproduire l’accentuation et les courbes intonatives.

Le début d’apprentissage d’une langue étrangère pourra se faire par le jeu (jeux de doigts, rondes, jeux traditionnels…), la réflexion, l’exercice et la mémorisation.

– voir l’article détaillé sur ce site :  2019, une nouvelle impulsion pour les langues vivantes, dès l’école maternelle

 

English Weekly 2019 : l’heure du bilan…

L’édition 2019 d’English Weekly se termine actuellement.

Vous étiez 60 classes de cycle 2 inscrites, plus de 160 productions publiées. Bravo !

Le groupe départemental Langues vivantes qui a conçu cette édition a besoin de vos retours pour faire le bilan du projet, et pour le faire évoluer.

Merci donc de consacrer quelques minutes à répondre à ce questionnaire.

Prochain projet anglais cycle 2 : les Défis anglais 2020 qui se dérouleront sur la période mars / avril.

A bientôt  donc 😉

 

 

Inscrire un élève allophone

Dans le premier degré, le parcours d’accueil d’un élève allophone est le suivant :

  • inscription en mairie ; le maire délivre un certificat d’inscription ;
  • accueil à l’école de l’enfant et de sa famille, ou de son représentant légal, par le directeur et si possible un enseignant d’UPE2A ;
  • le directeur procède à l’admission dans ONDE ; dans l’attente de l’inscription en mairie, l’école peut procéder à une admission provisoire ;
  • le directeur procède à l’affectation provisoire dans une classe ordinaire ;
  • tests de positionnement (voir la page Réaliser le positionnement initial)
  • affectation définitive dans un niveau de classe (décision collégiale avec avis de l’IEN).

Toute arrivée d’élève allophone dans une école doit être signalée par le directeur à son IEN et à l’enseignant(e) UPE2A de sa circonscription (voir la page Personnes ressources).

> extrait de la  Circulaire académique du 4 juin 2019 relative aux principes et modalités d’accueil et de scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés -EANA- dans les écoles, collèges et lycées de l’académie de Dijon :

« L’Education nationale n’a pas compétence pour apprécier la régularité du séjour, ni pour demander papiers d’identité, titres de séjour, récépissé de demandes diverses liées à l’asile, toutes informations qui ne circuleront pas et ne seront pas conservées dans les services, écoles et établissements. »

2019 : une nouvelle impulsion pour les langues vivantes, dès l’école maternelle

Au printemps 2019 sont parus de nouveaux textes institutionnels qui précisent le cadre et les objectifs de l’enseignement des langues à l’école.

Ces textes s’appuient sur le rapport de Chantal Manès et Alex Taylor, intitulé Propositions pour une meilleure maîtrise des langues vivantes étrangères, remis au Ministre de l’éducation nationale en septembre 2018.

Ils prennent également en compte les conclusions de la Conférence de consensus sur l’enseignement des langues vivantes étrangères, organisée en mars 2019 par le CNESCO et  l’Ifé/ENS de Lyon.

 

Cycles 2 et 3 : un guide pratique

Le Guide pour l’enseignement des langues vivantes : oser les langues vivantes étrangères à l’école, paru en juillet 2019, constitue un outil très simple d’accès, véritable guide pratique, destiné aux professeurs des écoles.

 

Cycle  1 : La découverte des langues et le début d’apprentissage d’une langue dès la maternelle

La circulaire de rentrée 2019 souligne la nécessité de conforter l’enseignement précoce des langues vivantes étrangères. Cette circulaire s’accompagne de recommandations pédagogiques visant spécifiquement les LVE à l’école maternelle.

L’éveil à la diversité linguistique en maternelle doit se déployer en deux volets :

1er volet : éveil à la pluralité des langues en maternelle

Dans la lignée des programmes de l’école maternelle de 2015, il s’agit d’exposer régulièrement les élèves à une variété de langues étrangères. Cela doit se faire sur des temps courts et variés, sous des formes ludiques, mobilisant l’écoute, le mouvement, la répétition, la parole, le chant…

Cela permet de développer des compétences orales et d’écoute dans les langues découvertes ainsi que dans la langue française. Un autre apport est d’ordre culturel et citoyen, avec l’ouverture à des sonorités, des chants et des pratiques culturelles variées.

2nd volet : première découverte d’une langue en maternelle

Le second volet concerne la découverte et le début d’apprentissage d’une langue spécifique, par le jeu (jeux de doigts, rondes, jeux traditionnels…), la réflexion, l’exercice et la mémorisation.

Ce premier apprentissage d’une langue étrangère doit se faire dans la logique du parcours linguistique de l’élève tout au long de sa scolarité, en lien avec le CP.

Il est particulièrement important de profiter des capacités auditives et articulatoires des jeunes élèves pour les amener à entendre et reproduire les sons de la langue étrangère, à en reproduire l’accentuation et les courbes intonatives.

Témoignages d’enseignants

Des professeurs des écoles, accueillant des élèves allophones dans leur classe, parlent de leur expérience*

* témoignages parus dans le magazine La Classe, n°246, 02/2014

Benoît Koefer, CM2

« Au niveau de la gestion de l’espace, je place l’élève près de mon bureau pour favoriser son écoute, qu’il entende mieux les mots que je m’efforce de prononcer le plus distinctement possible.  Je commente également mes propres actions pour qu’il apprenne facilement le vocabulaire de tous les jours.

Lorsque l’élève est en binôme, par exemple en sport, je demande à son camarade de nommer le matériel qu’ils doivent tous deux mettre en place et ranger, afin qu’il intègre le lexique en situation. Il faut toujours privilégier l’expérience vécue et le langage en situation : lorsque je dis « Je prends le cahier », j’accompagne systématique cette parole de l’action correspondante.

Je favorise l’autonomie de l’élève à certains moments, ce qui permet de ne pas être moi-même accaparé tout le temps. Je lui prépare notamment un sous-main avec l’alphabet et les nombres (en chiffres et en lettres) ainsi qu’un référent imagé des consignes, du matériel de classe et des couleurs. Avant de démarrer un exercice en autonomie, je place un jeton sur la consigne – « je souligne », par exemple – pour que l’élève sache ce que j’attends de lui. »

Céline Rapp, CM1

« Je garde toujours à l’esprit que ce sont des enfants  qui vont très vite se fatiguer, parce que c’est très difficile, du point de vue de l’attention, de devoir parler et apprendre toute la journée dans une autre langue.

Au niveau des disciplines scolaires, il ne faut pas oublier que les maths nécessitent la maîtrise d’un lexique spécifique que j’intègre au sous-main.

Je laisse certaines matières de côté comme l’histoire-géographie parce que les séances sont très compliquées à comprendre dans une langue qu’on ne maîtrise pas bien. En revanche, je ne prive jamais l’enfant de sport, d’arts visuels, de musique, parce que je suis plus facilement disponible pour parler avec lui, et la musique notamment permet de mieux apprendre la langue, avec le travail sur l’intonation et le rythme de la parole. »

Amélie Corduan, école maternelle

« Le contact avec les parents est essentiel : l’école n’a pas toujours la même valeur selon les pays d’origine, je peux me retrouver parfois face à beaucoup d’absentéisme ; je devine souvent une vie sociale difficile derrière des arrivées précipitées, des élèves pas forcément scolarisés avant d’arriver en France, ou encore des parents qui ont souvent peur de l’école, représentante d’une institution et d’une administration qui peuvent les malmener.

Je n’hésite pas à me présenter, à communiquer et à montrer ce que l’on fait dans la classe. Cela permet d’éviter que l’enfant fasse un blocage en ayant peur de trahir sa première langue et sa première culture, qu’il se braque et rechigne à apprendre sa nouvelle langue.

Le plus important à mes yeux : ne pas se fixer des objectifs de dingue en termes d’apprentissages, ne pas tenter de gaver l’enfant comme une oie ; l’essentiel, c’est qu’il se sente bien dans l’école française, et de créer un état d’esprit favorisant les apprentissages. »

Marie Haffner, CP

« Pour me faire comprendre et faire entrer l’élève dans la langue française, j’use et abuse de la répétition : je répète moi-même ce que je dis pour que l’élève comprenne bien, et je lui fais répéter plusieurs fois les phrases que je lui apprends. Je donne toujours les noms communs avec leur déterminant, parce qu’il y a beaucoup de langues sans déterminants, c’est un apprentissage difficile pour les élèves concernés.

Il faut segmenter les unités de sens parce que la chaîne orale ne correspond pas toujours à l’écrit ; dans le même temps, l’oral doit être soutenu par des supports écrits afin de multiplier les canaux d’apprentissage. C’est une attention qui s’applique bien entendu à tous les élèves, mais c’est d’autant plus important pour ceux qui entrent dans la langue française.

Je me montre exigeante dès le départ pour éviter que l’élève reste enfermé dans des formulations relevant d’un français approximatif. »

Virginie Véronèse, CP/CE1

« Tout d’abord, lorsque j’accueille un enfant étranger, je présente aux autres élèves la différence linguistique comme un enrichissement pour la classe ; il ne faut que l’enfant se sente obligé de renier une partie de lui-même à l’école, de sa culture, mais le français doit être présenté comme la langue de l’école.

Je le laisse dire un certain nombre de choses dans sa langue, je lui rappelle qu’il doit parler en français mais je ne le pénalise pas, et si je connais un peu sa langue, je lui donne la traduction du mot qu’il cherche tout en faisant l’aller et retour entre les deux langues.

On peut favoriser l’intégration de l’enfant en lui demandant d’apprendre à toute la classe une chanson dans sa langue, comme « Joyeux anniversaire ». S’il y a un autre enfant qui parle la même langue dans la classe, il faut fixer les règles : ils peuvent parler dans leur langue en dehors de la classe, et dans la classe avec parcimonie quand il y a un besoin de compréhension ou si cela peut me soulager pour passer une consigne ou expliquer quelque chose que je ne réussis pas à faire comprendre. Mais je fais attention à ne pas mettre l’autre élève dans une responsabilité trop grande, il doit pouvoir garder sa place d’élève et d’enfant (d’autant plus que ces enfants sont déjà souvent des traducteurs pour leurs parents). »

Ressources pédagogiques

Jeux

De nombreux  jeux  (de société, en ligne…) permettent d’acquérir du vocabulaire, de manier des structures lexicales, de favoriser les interactions orales. En voici quelques uns :

Ressources en ligne

  • Audio Lingua : des enregistrements audios dans 13 langues, classés par niveau et par thèmes
  • se former à l’enseignement du FLE : le CAVILAM propose un MOOC
  • un exemple de projet réalisé dans l’académie de Dijon, dans le 1er et le 2d degrés : « Paroles partagées »
  • DULALA : des jeux éducatifs gratuits à télécharger pour découvrir les langues du monde

Autres ressources

Ressources pour l’école maternelle

L’Université de Montréal propose sur le site ELODIL une série de vidéos montrant des moments de vie et d’activités dans des classe plurilingues.