Le document ci-dessous aide à définir des priorités pédagogiques en fonction du parcours de l’élève. Il a été élaboré par le groupe d’enseignantes UPE2A 1er degré de Saône-et-Loire.
Un autre document réalisé par des circonscriptions du Rhône donne des indications intéressantes sur les points principaux auxquels prêter attention lors des premiers jours (travail de l’élève, emploi du temps, activités en autonomie, compétences à développer en priorité…) : voir ici.
Voici quelques ressources qui pourront vous guider pour les premiers jours d’accueil d’un élève allophone dans une classe :
- conseils pour l’accueil d’EANA au cycle 3, document de l’académie de Grenoble
- constituer un premier lexique, ressource proposée par le CASNAV 58
Gérer les premiers temps (CASNAV 58) :
Différencier le contenu : le but prioritaire sera de lui faire acquérir le vocabulaire et les structures syntaxiques de base. Cela demande un peu de temps de préparation, mais on peut s’appuyer sur des manuels et des méthodes.
Aider l’élève à récapituler, ordonner les étapes, et toujours sécuriser, encourager et voir les avancées.
Proposer des activités qui pourront être achevées avec succès, qui valoriseront l’élève
Prendre 10 minutes par jour au minimum, pas sur les temps de récréation qui apprennent beaucoup à l’élève allophone, mais pendant un travail en autonomie de la classe, pour lui faire répéter des mots et des phrases ou, s’il commence à s’exprimer en français, pour répondre à ses questions et lui faire découvrir de nouvelles notions, grammaticales par exemple.
Utilisation du numérique : permettre l’utilisation de logiciels ou d’applications spécifiques.
Si vous comprenez la langue de l’élève : ATTENTION ! Ne pas communiquer systématiquement avec lui dans sa langue maternelle. Il risque de s’installer dans ce fonctionnement et ne plus voir la nécessité d’apprendre le français.
Leçons :
- proposer l’apprentissage des mots clés uniquement
- fournir une fiche « mémoire » (dessins, symboles, etc.)
- lorsque cela est possible, enregistrer la leçon sous format mp3 afin que l’élève puisse l’écouter au lieu de la lire. Cela peut aussi être une mission confiée à un élève qui semble avoir une mémoire plus auditive.